Silver Anderson [En... fin finie]

Silver Anderson et les miroirs ne font pas bon ménage. Il refuse de se regarder dans la glace pour ne pas voir son reflet. Ce reflet qui lui rappelle celui de son père.
De lui, il a hérité la fière stature, la chevelure blonde et la marque sur sa main. De sa mère, il ne lui reste que ce regard émeraude et les traits fins de ce visage dur.
Le jeune homme n'aime pas le sport ce qui ne l'empêche pas d'entretenir sa forme physique. Silver est plutôt bien fait d'ailleurs mais il ne le montre pas. Il cache son torse sous une chemise dans les tons kaki. Elle même dissimulée sous une veste rouge et blanche. Il l'a piqué à une de ses victimes, ça s'appelle du recyclage.
Ses bras sont aussi fins, signe qu'il ne mange pas beaucoup, et ses mains le sont tout autant. D'ailleurs sa main marquée au fer rouge est couverte par un gant. Le/a tatouage/marque/cicatrice, représente un serpent qui se mord la queue. Il ancré profondément dans la chair de Silver. L'autre reste le plus souvent dans la poche de sa veste.
Le jean qui entoure ses guibolles donne justement une impression de gigantisme. Elles sont aussi grandes que celle de son père. Des bottes montantes rouge décorent le tout. Il adore les faire claquer sur le sol bétonné. Elles font une sorte de tic-tac qui apprend à ses victimes que leur temps est compté.
Visage fermé qui durant un temps était assez souriant mais c'était il y a longtemps. Les traits fin de sa mère se confondent à ceux qu'il a développé chez son père et durant sa nouvelle vie. Ses yeux couleurs émeraudes sont la seule chose dont il est réellement fier. Il les hérités de la seule femme qui a vraiment compté pour lui.
Silver ne cherche pas non plus à renier sa couleur de cheveux mais il essaye de l'oublier. Cheveux qui ondulent légèrement pour retomber en boucle sur ses épaules. Comme dit plus haut, Silver Anderson est beau sans être une bombe sexuelle...

Silver Anderson ne parle pas pour ne rien dire. S'il a besoin de faire remarquer quelque chose il le fait sans prendre de gants. A quoi bon ? Si ce n'est passer pour un faux cul, qu'il n'est pas. Il n'aime pas qu'on le questionne. Son passé, son présent et son futur lui appartiennent. Personne ne doit y fourrer son nez. De toute façon le premier qui déroge à la règle trépasse sans que le jeune homme ne prenne de gants (je vous l'ai dis précédemment).
Pour réussir un semblant de reconnaissance de sa part il faut soit avoir des c**illes (sens figuré comme propre) et pouvoir s'opposer à la tête de mule qu'il est. Il aime que tout soit clair,net et précis. Le blanc est blanc, le noir est noir, il appelle un chat un chat. Dès qu'il a une idée en tête il se doit de la mettre en application même s'il risque sa peau. Personne ne l'attend de toute façon.
Le visage souriant de l'enfant heureux et innocent à laisser la place à celui de l'adulte qui manque de quelque chose. Il ne sait pas de quoi mais il sait qu'il lui manque quelque chose. Il ne cherche pas spécialement (pas du tout) à avoir des amis parce que comme son père lui a appris la confiance ne se donne pas. Elle se prête et aux amis on la donne cette confiance.
Quand il s'agit de parler sentiment, le grand dadet à l'allure dépressive devient maladroit. C'est un gros nounours au coeur gelé qui se tient devant vous... Un tuyau si vous avez envie de délier la langue de plomb de Silver Anderson : l'alcool. Il y a deux réactions possibles. La première, il s'endort comme une m*rde là où il atterrit. La seconde, c'est à vous de jouer pour le faire parler.